FAQ

Où peut-on trouver les fruits et légumes de l’UMG ?

Vous pouvez retrouver l’ensemble de nos fruits et légumes dans vos magasins locaux à Genève, en Suisse et en France voisine.

Nous possédons également trois magasins pour vous servir.

Perly
45 route de Base
1258 Perly

022 827 40 58

Pâquis
25 rue de la Navigation
1201 Genève

022 732 17 01

Carouge
16 rue Blavignac
1227 Carouge

022 300 09 45

Vos fruits et légumes sont-ils locaux et de saison ?

« Oui. A leurs arrivés, nous contrôlons que les fruits et légumes proviennent uniquement de Suisse ou de zone franche. De plus, nous commercialisons uniquement des produits de saisons que produisent nos maraîchers ».
Manon, Côté Jardin, nous répond.

Est-ce que l’UMG est engagée dans l’agriculture bio ?

Oui, les producteurs de l’UMG sont engagés depuis de nombreuses années dans une démarche particulièrement respectueuse de la nature qui comprend des cycles d’amélioration constants. Les lois et l’ordonnances fédérales sur l’agriculture biologique sont intégrés dans le travail quotidien de l’essentiel des producteurs de l’UMG. Les exigences impliquent dans notre travail l’absence de pesticides de synthèse et d’engrais chimiques, ainsi que la préservation de la fertilité du sol et de la biodiversité naturelle.

Que fait l’UMG pour préserver l’environnement ?

L’union Maraîchère de Genève privilégie des circuits courts, l’alimentation locale et les produits de saisons. Ses nombreuses certifications témoignent de son engagement dans ce sens.
De plus, l’UMG travaille avec des producteurs engagés garants de valeurs affirmées, apportant des garanties telles que les certificats et labels, la lutte biologique, la prise d’engagements durables, les normes et régulations strictes, les contrôles réguliers. Par ailleurs, l’utilisation d’énergies renouvelables dans la production, dans les serres et dans les bâtiments visent à réduire grandement l’emprunte carbone tant des maraîchers que de l’UMG.

Que faites-vous des invendus ?

« Nous n’avons quasiment pas d’invendus. En effet, les produits que nous vendons sont souvent des produits de deuxième choix. Par exemple, le produit qui n’a pas été vendu dans certains commerces, car il n’a pas la bonne taille ou encore celui qui est endommagé. Les produits dégradés peuvent également servir à certains de nos clients pour nourrir leurs animaux ». 
Manon, Côté Jardin, nous répond.

Que faites-vous pour réduire les déchets produits par les emballages ?

« Nous n’avons pratiquement pas d’emballages dans nos magasins, car la plupart de nos produits sont vendus en vrac. Cependant, nous récupérons les cartons servant, bien souvent, à nos clients pour transporter leurs marchandises ».
Manon, Côté Jardin, nous répond.

La coopérative est par ailleurs en recherche permanente de solutions pour améliorer ses emballages et leur impact environnemental. Le choix du carton et du 100% recyclable est au cœur de la stratégie produit de la coopérative. Cinq nouveaux emballages ont été commercialisés depuis 2019.

Les efforts en matière d’innovation se poursuivent en parallèle pour une réduction maximale du plastique tout en assurant une protection optimale du produit. Cela demande un certain investissement en recherche et développement, mais aussi en matériel, tel que l’achat récent d’une operculeuse. Il s’agit d’ailleurs de l’unique machine d’emballages à opercules refermables en Europe.

La coopérative est également active en amont de la production, au niveau de la formation et du soutien technique fournis au personnel maraîcher. Celui-ci s’est doté d’un office technique qui agit comme levier d’amélioration de la production maraîchère, notamment en ce qui concerne la limitation des déchets de la production. Et pour boucler la boucle, la coopérative recycle aussi la matière organique via un bio-méthaniseur qui se situe à Satigny.

Comment chauffez-vous vos serres ?

Les serres et tunnels sont historiquement chauffés au fioul. Une transition s’est effectuée vers le gaz de ville ou les copeaux de bois (chaudières à pellets). Un projet de géothermie en cours de réalisation devrait permettre de réduire fortement l’empreinte carbone des serres prochainement.

Existe-t-il des différences entre un légume ou un fruit cultivé sous serre et en plein champ ?

Au niveau gustatif ou en terme d’apports nutritionnels, il est à priori impossible de distinguer un légume ayant poussé sous serre d’un légume cultivé en plein champs. Sous nos latitudes, les légumes et les fruits sont souvent cultivés sous serres en fonction de la saison et de la météo. Ainsi, la salade est cultivée sous abri (serre ou tunnel) en automne et en hiver, tandis qu’au printemps et en été, celle-ci est cultivée en pleine terre.
D’autres légumes, fruits ou plantes aromatiques plus fragiles et ne supportant pas les intempéries extérieurs, sont cultivés uniquement en serres ou sous abri. Les serres et les tunnels permettent non seulement d’étendre les périodes de cultures, ce qui favorise le travail à l’année, mais aussi de limiter le traitement des cultures, afin de préserver les sols ou les ressources en eau.

Pourquoi l’UMG travaille avec des producteurs français ?

Pour des raisons historiques, plusieurs de nos producteurs, suisses et français, se situent en zones franches et cultivent des terres bénéficiant d’un ensemble de règles communes héritées d’accords datant de plusieurs siècles. Ils adhèrent en tous points aux valeurs que véhicule l’Union Maraîchère de Genève et sont soumis aux mêmes normes et standards que nos maraîchers sur sol genevois.

Est-il possible pour une exploitation agricole s’engageant dans une agriculture responsable d’être rentable ?

Des voies alternatives visant à renforcer les impacts positifs des pratiques agricoles sur l’environnement et à en réduire les effets négatifs, sans remettre en cause la rentabilité économique des exploitations ont vu le jour.

« Les maraîchers de l’UMG sont conseillés par l’Office Technique Genevois et Vaudois. Leurs collaborateurs sont spécialisées pour répondre aux différentes questions techniques particulières, comme par exemple des conseils sur le type de variétés de fruits et légumes à utiliser en fonction des saisons. Ils sont aussi là pour prodiguer des conseils au niveau cultural et concernant les soins à apporter aux végétaux, avec comme but d’assurer une commercialisation optimale de la production. Ces techniciens sont donc là pour faire en sorte que chaque producteur mène ses cultures à bien et à orienter vers des produits labellisés, garantie d’une meilleure valorisation ».
Christian Dunand, producteur d’herbes aromatiques, nous répond.

Pourquoi s’engager dans une agriculture responsable ?

Par le travail de la terre, les agriculteurs ont un immense pouvoir de diffusion de valeurs. Ils ont donc un triple rôle : économique, social et environnemental. Pour s’adapter à ces nouveaux enjeux, les agriculteurs doivent repenser leur mode de production. Que ce soit en termes d’utilisation des produits phytosanitaires, de technique de travail des sols ou encore d’organisation de la production.

Comment s’assurer que les labels sont respectés par les producteurs ?

« Quand un producteur s’engage à être labellisé et certifié, celui-ci a des contraintes : suivre à la lettre et sans réserve le cahier des charges du label. De plus, le producteur est contrôlé soit de manière inopinée (analyse phytosanitaire sur les légumes vendus par exemple), soit par des contrôleurs et certificateurs de labels sur le lieu de l’exploitation du producteur ».
Sylvain, responsable de la qualité à l’UMG, nous repond.

Qu’est-ce que Demain la Terre et pourquoi l’UMG y adhère-t-elle ?

Demain la Terre est une association de producteurs et transformateurs de fruits et légumes, rassemblés autour d’un projet commun de développement durable.

Cette association a été créée en 2004 dans l’optique de fédérer des entreprises qui veulent penser, expérimenter et développer une agriculture d’avenir, une troisième voie avec l’agriculture biologique et l’agriculture raisonnée. C’est sur cette vision partagée que l’Association s’est dotée d’un outil puissant : la Charte Demain la Terre®. Cette Charte vise à apporter aux consommateurs les preuves crédibles de cet engagement, axée sur trois priorités : la santé, la qualité et le respect des Hommes et de l’environnement. Les producteurs membres s’attellent à la mise en application de cette Charte comme véritable outil de management durable intégré de l’entreprise.

Demain la Terre, c’est :

  • Un ensemble de producteurs engagés et responsables
  • Une démarche volontaire et contrôlée
  • La garantie de productions plus saines et plus sûres La force d’un groupe
  • Un réseau de partenaires.

« Il est primordial de pouvoir certifier à nos clients que notre production est saine et naturelle et que nous agissons pour préserver les ressources. En tant qu’important producteur de légumes et de fruits de ce pays, nous prenons nos responsabilités et amenons des garanties aux consommateurs. Adhérer à Demain la Terre c’est l’assurance de fruits et légumes responsables, sains et sûrs, pour tous » – Alexandre Cudet, Président de la Coopérative UMG.