L’impact environnemental des fraises suisses est plus important que celui des fraises importées du sud de l’Europe : FAUX
En Suisse seules 2% des serres pour la culture des fraises ont recours à un chauffage d’appoint pour maintenir ces fruits délicats hors gel. Pour des questions écologiques et pour limiter les surcoûts, les quatre producteurs de fraises de l’Union Maraîchère de Genève comptent principalement sur la chaleur du soleil et n’ont recours au chauffage qu’à de rares exceptions. L’impact environnemental du transport des fraises du Sud de l’Europe est bien plus important que celui des fraises locales.
Les fraises suisses cultivées sous serre présentent un bilan global équivalent à celles produites en plein champ : VRAI
L’énergie grise nécessaire à l’aménagement et à la production sous serre est compensée par la possibilité de réduire son impact sur d’autres aspects. Lutte biologique à l’aide « d’insectes amis » facilitée, irrigation en circuit fermé parcimonieuse en consommation d’eau, travail à hauteur d’homme grâce à des cultures suspendues sont autant d’atouts en faveur de ce mode innovant de cultiver les fraises. La serre permet par ailleurs de réduire la surface de culture pour un rendement plus élevé, ce qui optimise l’utilisation des intrants. Le bilan écologique et social des cultures sous serres telles que pratiquées à l’UMG est ainsi équivalent à son pendant en plein champ.
Les fraises suisses disponibles en avril sont de saison : VRAI
Les effets du changement climatique se font sentir également dans les cultures suisses. Alors que traditionnellement, les fraises étaient cultivées sous nos latitudes de juin à septembre, le réchauffement mondial, combiné à l’utilisation de serres chauffées naturellement par le soleil, permet suivant les années d’étendre la saison de la fraise locale et de procéder désormais à trois récoltes entre avril et octobre.
L’usage de pesticide est une pratique courante pour traiter les fraises locales : FAUX
Les producteurs genevois de l’Union maraîchère de Genève n’utilisent pas de pesticide sur leur production de fraises à titre préventif, mais uniquement comme traitement réactif et ciblé en cas de maladie. En conséquence, la plupart des producteurs préfère s’orienter vers une lutte biologique sur l’ensemble du cycle de vie de la plante.La lutte biologique est en effet une pratique généralisée chez tous nos maraîchers pour combattre les ravageurs.
Si vous voulez limiter votre impact écologique, il vaut mieux manger des fraises de saison : VRAI
Les fraises sont des produits délicats qui n’aiment pas être transportés sur de longues distances. Les fraises cultivées à Genève d’avril à fin septembre par les maraîchers de l’Union Maraîchère de Genève sont sélectionnées pour leur qualités gustatives et non pas en fonction de leur résistance au transport. Elles sont cueillies à maturité et disponibles dès le lendemain sur les étals de vos magasins à quelques kilomètres seulement d’où elles ont grandi. Une garantie tant pour la durabilité que pour le plaisir en bouche.